• de certascans à alos de isil

RANDONNEES.

de certascans à alos de isil

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La plus belle étape selon moi. Environ 32kms, 1750 m de D°, 10h30 de marche. Dommage, le temps ne sera pas toujours de la partie ..Je pars tôt, pour rejoindre le lac de certascan. Des moucherons m'assaillent..
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Je prends mon temps pour longer le lac. Le sentier monte doucement au début.
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Puis la pente se raidit. J'essaie d’accélérer, mais je ressens assez vite une gêne au mollet qui me contraint à ralentir.
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Au col de certascans
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Plus le col s'approche, moins le lac est visible. Le col est défendu par un névé, que je contourne facilement par la droite.
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De l'autre côté du col, point de neige mais une pente raide, que la sente balisée gr descend au mieux. Il a beaucoup plu et le sentier est bien détrempé.
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Je rejoins l'étang de gueresso blau, puis un autre laquet de gueressos et enfin l'étang de pleta vella. A partir de là, je cherche un peu mon chemin. La trace gps est le témoin de ma petite galère.. Je traverse le déversoir et retrouve le chemin, après avoir un peu cherché.
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Le chemin descend dans d'abord dans les prairies, puis descend raide dans la forêt. Là, une branche érafle mon œil et ma transpyr a failli prendre un tournant, puisque j'aurai un petit ulcère de la cornée.. Le chemin sort du bois et rejoint le joli hameau de Noarre.
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Je dépasse le hameau, pour suivre un chemin, qui rejoint la piste. J'emprunte cette piste pas désagréables quelques minutes, pour atteindre un parking vers 1700 m d'altitude. Un panneau indique la direction du mont roig. A partir de la, plus aucune balises. C'est un sentier boueux, utilisé par les vaches pour monter dans les prairies.
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Le sentier sort de la forêt.Quelques traces de balises et cairns rassurent sur la bonne direction. Le sentier atteint la pleta palomera, puis continue à monter, toujours net.
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Il atteint une belle cabane. A partir de là, le sentier se perd un peu. Je prends une trace qui part à droite à flanc au dessus de la pleta de fangassal. Je me rends compte de mon erreur, car je m'éloigne trop vers la droite. Je redescends à travers la forêt et différents torrents et retrouve enfin le chemin, cette fois ci plus net. J'ai bien du perdre 30 mn.
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Après cet épisode un peu confus, le sentier est plus net et longe le torrent de la roja de mollas. J'arrive au clos de l'escala, où je retrouve un groupe de jeunes, sans doute une colonie de vacances, se préparant à passer la nuit au refuge. Aie..
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Le sentier cairné, gravit un ressaut assez raide. Je passe le groupe de jeunes, dont certains halètent sous l'effort. Ouf, après cette raide montée j'atteins l'étang de llavera. Là, je croise deux randonneuses, anglaises apparemment.
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Le sentier vire à droite et atteins le refuge du mont roig, qui domine l'étang inférieur de la gallina. Je ne m'attarde pas car les jeunes, bruyants cela va de soi, arrivent déjà. Pour traverser le déversoir de l'étang, bain de pied obligatoire. Le déversoir est profond et le débit important. .
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Le refuge, avant l'arrivée des jeunes
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Un dernier regard sur le refuge, dont la solitude est à présent troublée par les jeunes. J'avais quelques craintes pour la suite de l'itinéraire, mais finalement je trouve une sente cairnée qui se fraye un chemin dans ce dédale.
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Je passe devant plusieurs étangs de la gallina: Estany de dalt de la gallina.. dont je longe les rives.. Puis l'estany major de la gallina, dominé par le col de calberante.
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La sente toujours nette et cairnée, monte en direction du col de calberante, laissant l'étang derrière nous. Une fois au col de calberante, le sentier descend vers le col évasé de curios. On laisse le point bas du col sur la gauche . Passage vers les bassa de curios, puis devant les estanyet de la tartera. En face, le col de cornella, qui ressemble plutôt à une brèche.
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De loin, je vois deux randonneurs qui descendent dans la caillasse avec difficultés. S'ils n'avaient pas été là, je ne suis pas sur que j'aurais trouvé le col, tant il ne ressemble pas à un col.. Avant d'attaquer le col, je jette un coup d’œil pour m'imprégner du paysage.
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La montée vers le col de la cornella tient toutes ses promesses: pénible et raide. Je prends mon temps, la route est encore longue. Il ne me reste ensuite plus que de la descente jusqu'à alos. Mais quelle descente.. Je laisse des cuvettes encombrées de blocs tantôt à droite, tantôt à gauche. Puis je perds le chemin.. que je retrouve plus bas vers la bassa de sobriu.
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La suite est assez longue, un peu tôt à mon gout, avec de longs passages dans la forêt. Plus bas, je perds la sente et m'engage sur une sente à vaches qui mène dans les genêts: il faut rebrousser chemin. Encore 20 mn de perdues.. Je rejoins enfin la petite route menant à alos, après être passé devant des granges fermées.
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Le village est désert, mais bonne surprise, un gîte d'étape s'est ouvert depuis peu. Je vais pouvoir me doucher et m'allonger au chaud sur un matelas. Dure journée où je me suis perdu trois fois. refuge d’Alos d’Isil – Gardien : Oscar Vidal. .Mais l'existence de refuge fut, semble t'il, éphémère.