La passerelle de spasimata.
En 2018 j'ai fait une étape calenzana haut Asco. Faisable.
En 2018 j'ai fait une étape calenzana haut Asco. Faisable.
Le lendemain je pars très tôt un peu avant 7 heures. Il fait presque nuit. . En même temps que moi, la gardienne du refuge part en courant. Je rejoins rapidement la passerelle de spasimata.
Le sentier monte raide dans les dalles parfois équipées. A cet endroit les balises paraissent assez peu nettes. J'hésite à plusieurs reprises sur le passage.
Ce sera le seul moment d'hesitation de la traversée. 1h30 environ plus tard j'arrive à la bocca de la muvrella vers 2000 m d'altitude. Je bascule ensuite vers la station de ski et le refuge d'ascu tagnu que j'atteins en moins de 45 mn.
A mon arrivée, il n'est pas encore 10 heures le refuge est déjà désert. Plus de balises. Je demande mon chemin à un type du coin et je retrouve les balises. Le sentier monte tranquillement le long de la moraine et atteint une cuvette. J'aperçois au loin la bocca tumasginesca et des randonneurs qui attendent avant de plonger dans le -trop -fameux cirque de la solitude.
En 2018, le sentier ne passe plus par le cirque de la solitude. Ou alors aux risques et périls des usagers..
Une fois à ce col je regarde le chemin à parcourir dans le cirque. Certains randonneurs descendent prudemment. Je les double par le côté, en dehors des passages équipés. Il est évident que par temps de pluie ce passage peut être dangereux et qu'il faut se monter alors très prudent .
Je me sens des ailes. Au fond du cirque je remonte rapidement à la bocca minuta à 2218 m. 1h00 environ pour traverser le cirque.
Je ne passerai plus par là.
Je ne passerai plus par là.
Après la bocca minuta le chemin descend jusqu'au refuge de tighjettu ou je ne m'arrête pas. J'emprunte le large chemin facile qui rejoint les bergeries d'uvallone. A partir des bergeries l'itinéraire amorce une longue et pénible remontée qui se termine par un passage dans des barres rocheuses.
Je me trouve enfin à la bocca di fuciale . Le refuge n'est plus très loin et je l'atteins enfin, assez fatigué, après cette étape de plus de 3000 m D+. Encore une fois il est tôt: même pas 16 heures.
L'accueil est plus que froid. J'ai tout l'après midi pour récupérer. Le refuge est à moitié vide les randonneurs y passant rarement la nuit. la douche froide et minutée me permet de récupérer assez vite.
Je regarde la longue vallée devant m'amener au col de vergio.
En 2018, j'irai directement au col de vergio.
En 2018, j'irai directement au col de vergio.