• le caroux

RANDONNEES.

trail du caroux

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Eh oui. Je me suis décidé à poster ce CR car cinq jours après la course je suis revenu sur les lieux et ai pu prendre les photos que je n'avais pas pu alors prendre. (pas alors pu prendre, pas plus prendre alors.. etc)Et la, le caroux m'a offert ses plus beaux atours et n'a pas, cette fois ci, usurpé son titre de montagne de lumière.
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Je ne voulais pas rester sur ma méforme de la compet. J'ai donc refait intégralement le parcours, le tout en moins de 6 h30, avec de nombreux arrêts et pauses photos.
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Départ de Mons la Trivalle 9 heures. ça part vite. Il y a du beau monde, Christophe BASSONS le Mr Propre du Trail, qui gagnera d'ailleurs, David LAGET, moins de 2 h30 au Marathon, Damien VIERDET. Deux kilomètres de route plus loin on atteint le départ du sentier des gardes. Il faut franchir une passerelle, la passerelle des soupirs. Le chemin monte en lacets raides et offre des vues splendides sur les gorges d'heric
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J'ai les jambes molles, je suis sans forces et ne trouve pas mes marques ni mon rythme. Deux lacets plus bas j'entends deux filles discuter, parfaitement à l'aise, nullement essoufflées. Ce seront les deux premières féminines. (jaloux n'est ce pas..) Je sens que la journée va être longue et je décide de gérer pour au moins terminer. (toujours des excuses..)
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Après le col de bertouyre, vers 700m d'altitude, le sentier se repose un peu puis monte à nouveau raide. On arrive en bas du plateau du caroux . (en bas du haut en somme, quel style)
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Je profite de quelques moments de répit pour essayer d'admirer le paysage, à travers le rideau des nuages. Après tout je sais déjà que je finirai au mieux vers le milieu du classement. Il n'y a plus d'enjeu et autant essayer d'en profiter. (menteur!!en réalité tu prends un air détaché pour masquer ton dépit)
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on aperçoit colombieres sur orb ou il faudra descendre . A un embranchement le chemin descend franchement entre les falaises, peu marqué. C'est ici la partie la plus dure sur le plan technique. Avec la pluie la roche est glissante. Je m'étale et tombe sur les fesses. (ce qui arrive quand on a pas de jambes)
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Mais je ne suis pas le seul . Voici par ou nous sommes passés. Refroidi par ma chute je ralentis considérablement et descend tranquillement, en rythme rando. (en réalité même le rythme rando c'était trop rapide pour toi ) C'est la que je perdrai beaucoup de temps. Pendant ce temps les filles prennent le large. (il est certain qu'elles n'allaient pas t'attendre, insignifiant bipède)
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Enfin nous arrivons à Colombieres. Il m'a fallu pas loin d'une heure pour descendre à mon rythme doublé de toutes parts. ( quel jaloux) Environ 2 heures de course. Je ne sais à ce moment la si je vais continuer, complètement vidé. A l'entrée du village l'itinéraire emprunte une piste qui monte un moment puis rejoint un sentier plus étroit.
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Enfin la partie la plus agréable du circuit s'amorce: la remontée des gorges de colombieres. Je reprends un peu de motivation et suit un groupe qui avance bien, dans lequel se trouve la troisième féminine. ( tu as joué ton va tout pour ne pas te faire battre par elle)
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Le premier du groupe alterne course sur le faux plat et marche rapide dans les cotes. (te rappelles tu comme tu l'as maudit, te demandant si c'est lui qui allait vite ou si c'est toi qui rampais)
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A partir du hameau de la fage le chemin amorce un virage vers la gauche et remonte durement vers le plateau du caroux, royaume du vent et de la solitude. Mieux vaut ne pas s'y égarer. (pauvre brebis égarée )
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La montée vers le plateau me parait interminable. Les chemins sont des ruisseaux.On patauge. (mon pauvre c'est ton récit qui patauge.
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Une fois sur le plateau rien n'arrête le regard, aucun point de repère.Ce pourrait être n'importe ou en écosse, en irlande sur de hautes terres ou vivent les trolls. (tiens en passant excusez le troll qui fait les commentaires du récit) On passe ensuite sur des planches biscornues dans des tourbieres. Je n'ai guere le temps de lire les panneaux d'information. (malgré la fatigue tu savais encore lire)
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On passe devant le refuge de font salesse sans y prendre garde. Le cadre est serein et en d'autres circonstance aurait incité au farniente et à la méditation. (ou encore à d'autres activités moins avouables)
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Après une partie encore montante sur le plateau qui semble ne jamais vouloir finir,on descend enfin vers le hameau de DOUCH .
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La suite va être plus facile: C'est de la descente jusqu'au hameau d'Heric. Je descends assez vite sur les dalles glissantes en compagnie d'un autre coureur assez bon descendeur. La je vais rattraper un peu de temps. (trop tard le temps perdu ne se rattrape pas) Une fois dépassé Héric le chemin remonte vers le col du bardou. C'est la dernière montée 300D+ encore . Avant de remonter on longe encore un beau torrent. (et je meuble et je meuble..)
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Après le col de bardou le sentier reste à flanc un long moment, ménageant des vues , puis, enfin se décide à descendre franchement. Partout, comme tout au long de l'itinéraire, on aperçoit des vestiges d'une florissante activité humaine des temps jadis. On se prend à imaginer ce que la vie fut ici autrefois. (je n'imaginais rien si ce n'est m’asseoir quelque part et manger)
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Enfin on arrive à Mons. Je dévale les rues pentues du village soulagé d'en finir.