Départ pour le refuge de la soula, à rebours de l'itinéraire. Je sors de ma tente, détrempée par les orages de la veille, puis remballe mes affaires dans les toilettes du camping. Le gr11 passe à côté du camping. Commence la longue montée sur piste vers le refuge d'Estos. Le temps est bien gris et bouché: il n'y aura pas de photos.
J'arrive enfin à l'embranchement vers le refuge d'estos. Plus haut, un panneau indique le temps optimiste de 30mn. Un traileur me double. L'arrivée au refuge d'estos, après 700 m de dénivelé et environ 2 heures de marche, est un soulagement.
Après le refuge, le sentier monte en direction du port de ghistain, à 2590m environ. Vers 2300m environ, je rencontre le brouillard. Aux environs du col, un vent violent souffle à une vitesse que j'évalue à 100km/h. Une fois franchi le col, le temps est plus calme.
En descendant, je croise de nombreux randonneurs venant du refuge de viados. Après 600 m de descente, j'arrive au point où convergent trois vallées. Par chance, le port d'Aygues tortes, 700 m plus haut, est dégagé. Un panneau le met à 1h30 de la.
Après avoir franchi une passerelle, je remonte la sente, qui est bonne au début et bien cairnée. Je passe à proximité d'un beau troupeau de moutons. .
Mais plus haut, le terrain devient plus rocailleux et les cairns s'espacent. Un peu plus haut, il ne faut pas franchir le torrent mais rester rive gauche. J'arrive enfin au col, où la aussi souffle un vent violent. Par chance il n'y a pas de brouillard.
J'ai bien du mal à trouver le chemin de la descente à partir du col, défendu par de nombreuses barres rocheuses. La trace gps sur ce site reflète d'ailleurs mes hésitations et nombreux allers retour vers la cote 2700m. Je descend donc par le point me paraissant le moins délicat, sur la gauche du col, traverse un petit névé. Comme le montre la trace, je suis descendu trop tôt. Quoi qu'il en soit, plus bas, je retrouve des cairns et une sente plus nette.
Le vallon d'aygues tortes est très long. Je longe d'abord les lacs d'aygues tortes que je ne verrai pas. Plus bas, je passe non loin de la cabane de prat cazeneuve occupée par une famille.
Il faut encore marcher une bonne heure, sur un sentier qui dscend trop lentement à mon gout, pour rejoindre le refuge de la soula. Par chance, il y a de la place et des douches. Arrivé encore assez tôt, j'ai le temps de me reposer. Le lendemain, je reverrai ma famille qui est montée au refuge et ce sont 4 jours de repos, relatifs, qui m'attendent.